Ce mercredi 28 août 2024, à l’immeuble du Gouvernement, la République Démocratique du Congo (RDC) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont officialisé la signature du Cadre de Programmation Pays (CPP) actualisé et rééchelonné jusqu’en 2024. La cérémonie, présidée par la ministre déléguée en charge de la coopération internationale et de la francophonie, Bestine Kazadi, et le représentant pays de la FAO, a réuni plusieurs hauts responsables, notamment les secrétaires généraux à la présidence, à la primature et des ministères sectoriels impliqués dans les programmes de la FAO.

Le CPP est un document stratégique clé qui fixe les priorités nationales, les contributions attendues de la FAO, ainsi que les mécanismes de mise en œuvre, de suivi et de communication pour les projets et programmes alignés sur la politique de développement de la RDC. Initialement signé en 2013, ce cadre a été actualisé pour mieux répondre aux nouveaux défis auxquels le pays fait face et est désormais prolongé jusqu’en 2024.
Lors de la cérémonie, la ministre Bestine Kazadi a exprimé sa reconnaissance envers les agences des Nations Unies et les experts ayant contribué à l’élaboration de ce document fondamental. Elle a mis en avant la nécessité d’adapter les processus administratifs et les mécanismes de gouvernance pour garantir l’efficacité de cette coopération. « La mobilisation des ressources n’est pas le seul défi. Notre administration et nos processus de gouvernance, de suivi et d’évaluation doivent être adaptés pour assurer l’efficacité de cette coopération, » a-t-elle déclaré.

Le Cadre de Programmation Pays actualisé met l’accent sur le développement des filières agricoles et halieutiques, ainsi que sur la gestion durable des ressources naturelles. Il vise également à renforcer les moyens de subsistance des populations vulnérables face à l’insécurité alimentaire, tout en intégrant des actions pour s’adapter aux risques climatiques.
La ministre a également salué l’engagement de la FAO dans l’intégration des nouvelles technologies de l’information pour améliorer les systèmes de collecte et d’analyse statistiques. Ces technologies sont jugées essentielles pour le suivi et la prévention des risques environnementaux, forestiers et alimentaires. « L’utilisation de technologies avancées telles que le Big Data et l’intelligence artificielle dans les processus de développement des systèmes nationaux est primordiale pour anticiper les maladies des plantes, surveiller la qualité de l’eau, gérer les stocks alimentaires et garantir une chaîne d’approvisionnement résiliente, » a-t-elle affirmé.
Pour conclure, la ministre a appelé à une synergie accrue entre les parties prenantes afin d’assurer la mise en œuvre efficace des projets découlant de ce partenariat stratégique, soulignant que cet accord renouvelé représente une opportunité cruciale pour le développement agricole et environnemental de la RDC.


